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Les Echos: Transformer, une question de personnalité plutôt que de CV

March 4, 2016-

By Florian Debes

Business case Pour constituer une équipe dédiée à un projet de transformation des process-métiers de ses commerciaux, une filiale de Toyota a privilégié la personnalité à l’expérience.

 « Il vaut mieux avoir les bonnes personnes que les bons CV. Parce qu’avec les bonnes personnes vous pouvez tout faire ». Daniel Ellison, directeur business planning, Toyota Material Handling Europe.

Certaines métamorphoses demandent du temps mais surtout des équipes motivées. Invité de la conférence-utilisateurs de l’éditeur de logiciels Pros (des services en ligne pour les équipes de vente), Daniel Ellison était venu présenter à ses pairs, jeudi 3 mars, le « Quint Project » : une transformation sur 8 ans du travail des commerciaux du constructeur de chariot élévateur de toutes tailles, filiale du conglomérat japonais qui s’étend bien au-delà du marché automobile. Plutôt que de multiplier les appels téléphoniques et les e-mails aux équipes du service-client, de la comptabilité ou de support, les commerciaux de Toyota Material Handling Europe disposeront bientôt d’un logiciel unique qui leur permettra de générer et d’adresser à tous leurs collègues les devis envoyés ou validés par les clients. Depuis 2011, les projets de test se multiplient. « Ce n’est pas facile, c’est un long chemin, pendant ce temps vous avez besoin du soutien du comité exécutif et d’une équipe dédiée », a prévenu Daniel Ellison.

Être à l’aise dans une situation incertaine

Cette équipe a grossi au fil des années. Aujourd’hui, 7,5 équivalents temps plein (dont une personne détachée par Pros) mènent ce projet au jour le jour. Ils sont issus de toutes les branches-métiers de l’entreprise de l’informatique, aux commerciaux en passant par le marketing. Au-delà des compétences, Daniel Ellison recherchait surtout un certain type de personnalité. « Il vaut mieux avoir les bonnes personnes que les bons CV. Parce qu’avec les bonnes personnes vous pouvez tout faire », a-t-il expliqué. Devant quelques journalistes, il a ensuite précisé : « il nous fallait des gens qui puissent se sentir à l’aise dans un projet complexe, incertains et dont les détails n’étaient pas connus ». A entendre ce professionnel, transformer n’est donc pas une expertise.

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